Photo par Mike MacKenzie/CC BY 2.0

Qu’il est loin le temps où l’on pouvait se balader avec l’esprit tranquille, juste à se rappeler son code de carte bleue et celui de l’interphone en bas de son immeuble. Mais si, vous savez, c’était l’époque où l’on avait même suffisamment de place dans notre cerveau pour se rappeler d’autres numéros de téléphone que le sien.

Mais désormais, avec l’essor d’Internet, il est devenu très compliqué de se rappeler de tous nos codes et mots de passe de tous nos comptes, car ceux-ci fleurissent sur le Net comme des muguets au 1er mai. Pourtant, bien qu’ennuyeux, ces mots de passe sont bien entendu plus que nécessaires pour assurer la sécurité de nos informations sur le Web. Et en suivant quelques conseils simples, on peut disposer de mots de passe absolument inpiratables.

L’oisiveté est mère de tous les vices

Il y a notre messagerie bien sûr ou notre compte Facebook, mais aussi le site de notre banque, notre profil Netflix et tous nos comptes de tous les sites de commerce d’Internet. Difficile de savoir combien de mots de passe nous avons créés au cours de nos vies, mais ceux-ci se comptent peut-être en centaines, et il est facile de s’y perdre ou de tomber dans la facilité. En effet, pour contrer cette avalanche de mots de passe à retenir, de nombreuses personnes choisissent d’appliquer un même mot de passe à tous leurs comptes Internet. Si ceci se révèle pratique pour éviter le risque d’oublier son mot de passe, c’est aussi un jeu dangereux, car certains sites sont bien plus faciles que d’autres à pirater et, une fois en possession de votre mot de passe, les hackers pourront alors très facilement accéder à toutes vos données.

Autre choix de facilité fait par de nombreux internautes, selon une étude récente, les mots de passe les plus utilisés, encore aujourd’hui, sont « 123456 » ou « 000000 ». Autrement dit, les pirates ne perdront même pas une seconde à trouver la bonne combinaison pour accéder à votre boîte mail ou à vos coordonnées bancaires. Si vous vous reconnaissez dans l’une de ces deux situations, pas d’inquiétude, car il est normalement possible de changer son mot de passe sur tous les sites.

Cette option est primordiale pour de nombreux sites importants où la sûreté informatique est un souci majeur et où les gens doivent donc être capables de pouvoir complexifier leur mot de passe quand ils le souhaitent. Ainsi, PokerStars, un des plus gros sites de poker au monde et qui nécessite donc une sécurité optimale étant donné les importantes sommes d’argent qui y sont stockées, dispose d’une page spéciale expliquant la méthode pour changer son mot de passe.

PASSWORD, voici un très bon exemple de mauvais password

Photo par AbsolutVision/Pixabay License

 

 

Réfléchir avant d’agir

Même si son mot de passe est complexe, le changer tous les 2 ou 3 ans est aussi un bon réflexe à avoir pour assurer une protection optimale à ses comptes. Ensuite, pour ne pas se mélanger dans tous ses passwords et devoir cracker son mot de passe Windows, on peut tous les recopier sur un fichier Word, savamment dissimulé dans son ordi (évitez de l’appeler « Tous mes mots de passe » !!), et le consulter à chaque trou de mémoire et bien sûr le mettre à jour à chaque changement ou ajout.

Se pose ensuite la question de ce qu’est un bon mot de passe. Là encore, de nombreux sites font le travail pour nous en proposant en général un mot de passe d’office, mélange aléatoire de lettres, de chiffres et de symboles d’une quinzaine de caractères. Mais il est toujours conseillé d’en changer, car on ne sait pas qui a pu en avoir accès avant, et il est donc préférable d’en créer un personnel. Les règles sont simples et commencent à s’uniformiser sur tout le Web : au moins 8 caractères, au moins une lettre et un chiffre, au moins une minuscule et une majuscule, et au moins un caractère spécial (!, &, -, *). Exemple concret : !frAnce7.

Protéger sa vie privée et ses données est déjà une lutte de tous les jours. On peut toutefois remporter une première bataille, si ce n’est la guerre, en ne traitant pas ses mots de passe à la légère, c’est-à-dire en en créant toujours de nouveaux et toujours avec le niveau de complexité exigée.

 

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