“Vous avez visité un site porno”. C’est le genre de message inquiétant que peuvent recevoir les internautes menacés par une cyberattaque, après un passage volontaire ou non, sur un site aux contenus réservés aux adultes. En effet, ces sites sont les proies favorites des cybercriminels, qui ont réussi à pirater des millions de personnes, et ce, dans le monde entier. Et ce, aussi, depuis la nuit des temps. Ou du moins, et on tempère, depuis que le web existe.

Mais en quoi cela nous concerne aujourd’hui et à quel point la cybersécurité est-elle menacée par une réforme toute récente ? Qu’en est-il exactement de cette loi qui a été votée en juin dernier par le Sénat en France ?

Une réforme qui impacte la cybersécurité au global

Imaginez maintenant que, la collecte de données hautement confidentielles, comme les données bancaires ou les données personnelles d’un numéro de sécurité sociale, deviennent obligatoire avant d’avoir accès à ces sites pour adultes. C’est tout bonnement rendre créer une faille de sécurité considérable face à la menace que représente la cybercriminalité.

 

C’est, en tout cas, le sort funeste qui se dessine aujourd’hui pour les éditeurs de sites X. Effectivement, l’amendement a été voté par le Sénat en juin dernier, est supporté par la sénatrice LR Marie Mercier. Cet amendement est en lice d’être adopté par l’Assemblé nationale très prochainement.

Cette réforme contraindrait les éditeurs de sites pornographiques gratuits, comme Youporn ou XVidéos, à rendre obligatoire l’authentification via 2 moyens : 

  • Renseigner ses coordonnées bancaires, afin d’attester d’être majeur ;
  • Se connecter au service d’identification commun France Connect, qui va récupérer des informations depuis Ameli.fr par exemple, et qui serait donc capable de retracer l’âge d’un utilisateur. 

 

Ce qui s’avère hautement menaçant pour la sécurité et la protection des données confidentielles. Suite à cette obligation, on estime que l’ouverture d’une brèche défaillante pourrait atteindre les 25 % de l’ensemble de la confidentialité en France. 

 

Concrètement, et même si la protection en ligne de nos mineurs relève de la haute préoccupation, contraindre les sites pornographiques gratuits à imposer de collecter de données personnelles à ses utilisateurs, peut avoir un effet boule de neige désastreux pour la sécurité du web au global. 

 

En effet, et nous le savons tous, un cybercriminel ayant accès à ce type d’informations, pourra facilement trouver les moyens de voler les identités des victimes. De cyberstalker, ou de manipuler psychologiquement, afin d’ensuite de réaliser des tentatives d’escroquerie sur ces victimes. 

 

La menace ne concerne donc évidemment pas uniquement ceux qui consomment ce genre de contenus gratuits pour adultes. Mais à l’inverse, l’ensemble de la communauté web. Qui peut aussi être vulnérable, moins éduquée à se cyber protéger, ou tout simplement, faisant partie du réseau proche ou lointain d’un utilisateur de sites pornographiques gratuits.

Comment se protéger ?

Il va s’en dire que le meilleur moyen de rester protégé en ligne, reste d’avoir une connexion complètement anonyme pour une navigation complètement incognito. Et pour cela, le VPN demeure la meilleure solution pour anonymiser totalement votre passage sur la toile. 

En vous connectant à des serveurs distants, en passant par des passerelles qui vous rendent anonymes, et en utilisant un cryptage de données d’un niveau militaire, vous réduisez considérablement les tentatives de hacking directes. 

Et vous pouvez, en plus, en ayant une adresse IP reconnue comme à l’étranger, accéder à tous types de contenus, en bypassant les réglementations et loi nationales françaises. 

 

Et il est fortement important de ne pas céder à cette tyrannie, de contourner ce “bloc”, et même si ce dernier a pour objectif de préserver les mineurs. On peut d’ailleurs, se baser sur ce qu’il se passe chez nos voisins d’Outre-Manche, et donc voir que la tentative similaire s’est plutôt soldée par un échec cuisant.

Une telle réglementation technologie est lourde, concerne des milliers d’éditeurs, qui représentent chacun des milliers de failles, et qui, en plus, ne possèdent souvent pas les moyens techniques de mettre en place de tels chantiers. 

Protéger nos mineurs de contenus dont ils ne seraient pas prêts est un objectif de première ligne, mais la solution ne réside pas dans “block porno”.

 

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